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Le roman commence avec la présentation d’un homme en marche sous une “nuit sans étoiles” qui venait de Marchiennes. Son nom est Etienne Lantier, il est machineur et il est à la recherche d’un emploi selon la présentation qu’il se fait lui-même devant le vieux Bonnemort, la première personne qu’il rencontre dans son chemin vers Voreux. Zola nous présente ensuite la fosse de Voreux vue par les yeux d’Etienne: “Cette fosse, tassée au fond d'un creux, avec ses constructions trapues de briques, dressant sa cheminée comme une corne menaçante, lui semblait avoir un air mauvais de bête goulue, accroupie là pour manger le monde”. Par la suite on apprend que cet homme, Etienne Lantier, venait de se faire renvoyer pour avoir giflé son chef et qu’il traînait sur les chemins à la recherche d’un emploi depuis huit jours: “Où aller et que devenir, à travers ce pays affamé par le chômage? Laisser derrière un mur sa carcasse de chien perdu?”.Zola quitte pour un petit moment la figure d’Etienne Lantier pour présenter les Maheu, qui travaillent depuis cinq générations dans la mine et qui représentent la famille type des mineurs: Maheu et Mayeude avec leurs sept enfants: Zacharie, Catherine, Jeanlin, Alzire, Lénore, Henri et Estelle qui vivaient tous dans une petite maison du coron. Zola surprend les Maheu en train de se réveiller à quatre heures du matin pour aller travailler.Etienne Lantier réussit à se faire embaucher aux mines de Montsou comme haveur et souffre des conditions de travail abominables. Il rencontre Catherine, la fille de Maheu qui se montre très aimable envers lui à la différence de Chaval dont il sent le mépris dès le début: “Les deux hommes échangèrent un regard, allumé d'une de ces haines d'instinct qui flambent subitement. Etienne avait senti l'injure, sans comprendre encore.”Zola nous offre une brève description de la vie des mineurs, de leur travail continu dans la nuit épaisse de la fosse où pas une parole n’était échangée: “il n'y avait plus que le halètement des poitrines, le grognement de gêne et de fatigue, sous la pesanteur de l'air et la pluie des sources.”

 

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Étienne découvrait en Catherine un charme singulier et il se sentait timide devant elle: “Lui, brusquement, s'était demandé s'il ne devait pas la saisir dans ses bras, pour la baiser sur les lèvres. Elle avait de grosses lèvres d'un rose pâle, avivées par le charbon, qui le tourmentaient d'une envie croissante.” Il essayait de deviner son âge, de deviner si elle avait ou non un petit ami et se réjouissa bien en apprenant qu’elle n’en avait pas. Il se décida dans sa timidité même à l’embrasser sur les lèvres sauf que Chaval, en remarquant que le nouveau venu s'entendait bien avec Catherine, devint très jaloux.. Il s'approcha soudain de Catherine et “lui écrasa la bouche sous un baiser brutal”. Cet embrassement avait glacé Etienne qui se sentit blessé dans sa vanité et n’éprouva aucune envie de l’embrasser lui aussi après l’autre.Pendant que l’équipe de mineurs étaient en train de critiquer la direction, l’ingénieur de la fosse, Paul Négrel et Dansaert, le maître-porion, firent leur apparition et leur annonçèrent qu’ils devront payer une amende de trois francs pour ”défaut de boisage” et en plus on leur annonça une baisse de salaire: ”on vous paiera le boisage à part, et l'on réduira proportionnellement le prix de la berline.” Cette décision de la Compagnie leur parut injuste et seules la force de la hiérarchie et l’habitude de la discipline les retenaient à ne pas se révolter contre cette injustice: “Etait-ce possible qu'on se tuât à une si dure besogne dans ces ténèbres mortelles, et qu'on n'y gagnât même pas les quelques sous du pain quotidien?”.Le premier jour de travail dans les mines de Montsou était fini por Etienne qui sur le conseil de Maheu va s’installer au cabaret l’Avantage, chez Rasseneur, “un ancien haveur que la Compagnie avait congédié depuis trois ans, à la suite d'une grève. Très bon ouvrier, il parlait bien, se mettait à la tête de toutes les réclamations, avait fini par être le chef des mécontents”. Rasseneur et Etienne découvrent qu’ils connaissent tous les deux Pluchart, responsable départemental de L'Internationale.La deuxième partie du roman débute par la présentation des bourgeois, les Grégoires qui, à la différence des Maheu, se réveillent à huit heures contre leur habitude de faire la grasse matinée car ils dormaient beaucoup, avec passion. Zola résume le bien-être des Grégoire dans une phrase brève mais très au point: “Du reste, les bonheurs pleuvaient sur cette maison”. M Grégoire est un actionnaire important de la compagnie, lui et sa famille mènent une vie sans souci des rentes de leurs actions.C’est un chapitre très émouvant dans lequel Zola décrit la misère dans laquelle se débat la famille des Maheu. Un beau matin, la Maheude n’ayant plus de quoi nourrir sa famille se décide d’aller demander de l’aide aux Grégoire qui lui offrent des vêtements pour ses enfants, même deux parts de brioche, mais qui, par principe, ne lui donnent aucun sou.

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Dans ce chapitre Zola nous fait découvrir la vie quotidienne des corons avec le commérage des femmes à l’heure du petit café qu’elles prenaient ensemble. On nous laisse découvrir un monde pourri, débauché aussi des enfants comme des adultes: “C'était la commune histoire des promiscuités du coron, les garçons et les filles pourrissant ensemble, se jetant à cul, comme ils disaient, sur la toiture basse et en pente du carin, dès la nuit tombée. Toutes les herscheuses faisaient là leur premier enfant.”C’est la nuit tombante. Pour les uns c’est le temps de rentrer chez eux, pour d’autres c’étaient le moment du libre amour qui, “sous le coup de fouet de l'instinct, plantait des enfants dans les ventres de ces filles, à peine femmes.” Zola insiste sur le débauche de la jeunesse: “Que de misère! et toutes ces filles, éreintées de fatigue, qui étaient encore assez bêtes, le soir, pour fabriquer des petits, de la chair à travail et à souffrance! Jamais ça ne finirait, si elles s'emplissaient toujours de meurt-de-faim.” Pendant sa promenade Etienne assiste contre son envie au viol de Catherine par Chaval sans les reconnaître d’abord. Par peur et par soumission héréditaire devant le mâle, Catherine succombe devant Chaval. Etienne en est déséspéré après s’être rendu compte que le couple qu’il guettait depuis quelques minutes n’étaient autres que Catherine et Chaval: “C'était donc vrai, ce qu'elle lui avait juré le matin: elle n'était encore la maîtresse de personne; et lui qui ne l'avait pas crue, qui s'était privé d'elle pour ne pas faire comme l'autre! et lui qui venait de se la laisser prendre sous le nez, qui avait poussé la bêtise jusqu'à s'égayer salement à les voir! Cela le rendait fou, il serrait les poings, il aurait mangé cet homme dans un de ces besoins de tuer où il voyait rouge.”Etienne s’était habitué au travail dans la mine, aux ténèbres de la fosse qui au début lui semblèrent tellement abominables: “Lui, désormais, connaissait les galeries de la mine mieux que les rues de Montsou, savait qu'il fallait tourner ici, se baisser plus loin, éviter ailleurs une flaque d'eau. Il avait pris une telle habitude de ces deux kilomètres sous terre, qu'il les aurait faits sans lampe, les mains dans les poches.” Au bout de trois semaines, il étonnait déjà le chantier étant considéré parmi les meilleurs haveurs. On commençait à le respecter beaucoup car tous aimaient le travail bien fait.

 
 
 

 
 


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